Projet cinématographique

Publié le par Sébastien Bouchery

Le cinéma.

Passion depuis toujours... Cela a commencé avec les westerns que je regardais avec mes grands-parents, le mardi soir dans la dernière séance d'Eddy Mitchell...

Puis je continuais mon propre petit cinéma en me déguisant soit à la maison, soit à la campagne... Tour à tour, j'étais John Wayne, L'incroyable Hulk, L'homme qui valait 3 milliards, Goldorak, Un viking et de nombreux cowboys...

Cette passion, je la cultive avec une collection de plus de 1000 films à la maison...

J'aime tellement le cinéma qu'en 1997, alors que je suis encore à l'école, je me mets à l'écriture de mon premier scénario. Je le baptise : "Sans états d'âme". A l'époque, le film éponyme était encore loin de naître... Film de 2006 sans aucun rapport avec le sujet de mon scénario d'ailleurs...

Je crée mes personnages, mon histoire... Une histoire de gangsters, dans la même veine que "Nos sanglantes confessions".

En 2004, je décide de me lancer dans l'aventure cinématographique.
Je fais appel à un ami d'enfance, Ludovic Cubizolle, et une autre personne à qui je propose une association pour le projet. C'est chose faite, quelques jours plus tard, nous créons l'association Prociné 3 dans laquelle je suis le Président fondateur, et pour ce premier projet : le scénariste, le réalisateur et l'un des acteurs... Les projets suivants devant être normalement conduits tour à tour par mes deux co-fondateurs, Ludovic ayant un projet en cours de création...

Nous réunissons une équipe de 50 personnes, techniciens et comédiens confondus. Nous commençons le tournage en août 2004 à Saint-Galmier.
Très rapidement, le projet fait écho et nous sommes subventionnés par les collectivités et les mécènes.
L'association grossit et les journées de tournage s'enchaînent...



(image tirée du tournage)

L'association commençant à faire parler d'elle, nous avons quelques contacts avec des personnalités du monde télévisuel et cinématographique.

Le travail devient harassant, il transforme nos journées en journées doubles...
Pour l'exemple, nous avons tourné une scène dans un restaurant. Elle m'a demandé 15 jours de préparation et nous a demandé 14 heures de tournage, pour un résultat final d'1 minute 30...


En cours de route, Ludovic Cubizolle, avec qui j'avais fondé l'association nous quitte pour raisons personnelles. Il est remplacé par un autre ami : Roberto Diana (voir photo ci-dessus), dans sa fonction. Roberto assure également un rôle dans le film.

Nous continuons donc l'aventure.

En 2005, la gestion de l'association se complique, et comme tout projet qui suscite un peu l'intérêt des passions, les conflits se créent et je paie les erreurs d'une gestion trop confiante... Je me suis trompé, le projet devient vite une source de conflits d'intérêts... La politique associative et conviviale que j'avais imposé comme ligne de conduite n'est plus respectée...
Fatigué par ces situations conflictuelles à répétition, ne portant pas mon orgueil sur ce genre de réussite, et déçu par la tournure des événements, je décide de démissioner de mon poste de Président, et je récupère mon projet.
C'est avec beaucoup de regrets que je constate que le travail effectué par 140 personnes sur plus d'un an, est anéanti par le non respect de bases fondamentales pour un aboutissement commun...

Mon ami Roberto souhaite ne pas abandonner le projet. Il crée alors une nouvelle structure pour faire renaître le projet. J'accepte de l'accompagner.

Affaire à suivre...



























photo ci-dessus : katia Dumas, qui interprêtait Aurélia, l'héroïne
photo ci-contre : Ludovic Cubizolle, qui interprêtait le méchant






  



Ci-dessus, Sophie Jaconelli, qui interprêtait l'une des chansons du film

Ci-contre, Maurice Bernard-Colombat, l'interprète d'un prêtre et ancien assassin





               Sébastien Bouchery

 

Publié dans Cinéma

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